« Quand on est un Bureau des droits de l’Homme, le minimum c’est de respecter les droits de l’Homme »

Au début de l’audience, la Défense de Duch s’est opposé à ce qu’une déclaration faite par l’accusé à Christophe Peschoux, alors délégué du représentant du Haut Commissariat aux droits de l’Homme de l’Onu au Cambodge, soit portée à charge contre son client. Maître Roux s’en est expliqué : « Il est écrit que Duch a fait cette déclaration en tant que suspect auprès de la HCDHONU [Haut Commissariat aux droits de l’Homme des Nations unies]. S’il est exact qu’il a fait cette déclaration en tant que suspect, on devrait retrouver dans cette note l’information selon laquelle Duch peut garder le silence. Sa déclaration a été prise mais on ne l’a pas averti qu’il pouvait garder le silence et que cette déclaration se retrouverait dans le dossier des co-procureurs… Il n’est pas normal qu’un représentant des droits de l’Homme ne prévienne pas un suspect qu’il est suspect. Quand on est un Bureau des droits de l’Homme, le minimum est de respecter les droits de l’Homme. »

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