La nuit, le soir, minuit. C’étaient des heures propices pour tuer selon cet habitant de Tnol Lok, un village situé près de Takéo. Bien sûr les hommes disparaissaient aussi le jour, emmenés par les Khmers rouges. Mais à la tombée de la nuit, ce témoin raconte comment l’angoisse s’accentuait. Dans le documentaire d’Ella Pugliese et Nou Va, « We want (u) to know », il avoue cette sourde peur quotidienne : « Je souhaitais que la nuit ne vienne pas ».